© Bernard Sorbier
Au Château Cohola, Jérôme Busato ne se contente pas de pro- duire du vin sur 5 hectares de banquettes au pied des Dentelles de Montmirail. L’ingénieur vigneron expérimente également la culture en échalas avec des arches ainsi que l’apport de champignons et de musique dans ses vignes. Après avoir travaillé dans de nombreux vignobles aux quatre coins de l’hexagone, Jérôme Buzato décide de reprendre un petit domaine sur les hauteurs de Sablet. Le vigneron formé en école d’ingénieur à Toulouse a restauré et planté cinq hectares de vignes en banquettes entre quelques centaines d’oliviers et de ruches. Tout en ralentissant le pas pour frotter un bout de garance sur une pierre ou pour féliciter une abeille noire en train de butiner une fleur de ravenelle, Jérôme s’arrête devant une parcelle de syrah taillée en gobelet, montée en échalas, dont les sarments sont attachés les uns aux autres formant ainsi de bucoliques arches. « Il nous faut trouver des moyens pour lutter contre la chaleur, explique le vigneron. Il faut lutter contre ce phénomène qui peut donner des raisins à peine mûrs avec des degrés très élevés. Augmenter la surface folière de mes vignes permet d’améliorer la photosynthèse et de baisser le degré. Pour que le raisin soit à maturité, il lui faut au moins un mètre carré de surface foliaire. » En quittant ce terrain entre safre et éboulis, le naturophile nous explique la zoochorie : « La diffusion des graines se fait grâce aux animaux. La vigne, comme les autres plantes, veut être attirante, avoir un goût sucré et se reproduire. C’est pour cela que pour savoir si un raisin est mûr, il ne faut pas déguster la pulpe, mais le pépin. »
Des mélodies pour lutter contre le court-noué
C’est en marchant dans ces interceps plantés de vesce, de seigle et de petits pois pour apporter de l’azote naturel, que Jérôme explique qu’il apporte aussi « des bactéries qui accélèrent le processus de transformation de la matière végétale en humus et des champignons pour mycorhizer les racines et drainer l’eau ». Jérôme stoppe son pas devant un petit boîtier à hauteur d’Homme au bord d’un talus. « Ce sont ces installations fournies par la société Génodix, qui diffusent de la musique. En tout, il y a trois mélodies différentes qui permettent de lutter contre le court-noué, l’esta et améliorent la photosynthèse. C’est le docteur en physique théorique et chercheur indépendant, Joël Sternheimer, dit aussi Evariste, qui a inventé le calcul intégral et mis au point la protéodie*. Dans la région, le domaine du Trapadis à Rasteau expérimente aussi cette technique. Le mathématicien a lié la vibration des gemmes à des notes de musique. La mélodie reprend le codage génétique des virus contre lesquels on veut lutter... »
Certes, le vigneron emmène les amateurs de ses quatre cuvées de Château Cohola – une en rouge et une en blanc, plus deux de rouge en monocépage grenache et syrah – sur un terrain aussi pentu que ses parcelles. Non sans humour et méfiance, notre sorcier vigneron sait faire dans la dentelle et précise : « Là, il y a 99 % de l’humanité qui est perdue et 1 % qui doute. Je suis dans ce 1 %. ». Avant de conclure : « Tout ce que je fais dans mes vignes, y compris la musique, je ne peux pas garantir que ça marche. C’est peut-être le cocktail de bactéries, de champignons et de musique qui donne les résultats que j’ai pu constater. Nous savons bien que les levures indigènes, le caractère des gens, le mistral... les vibrations, changent la nature des éléments. Mais si je suis le premier à douter de tout, je suis persuadé que les vibrations que nous ressentons, nous et les plantes, sont importantes dans nos quotidiens. » En dégustant un verre de château Cohola rouge installé sur une grosse pierre de calcaire ayant des millions d’années avec vue plongeante sur Sablet et l’ensemble du Plan de Dieu... les vibrations étaient à leur apogée et peut-être le vin meilleur que la réalité.
* Certains acides aminés émettent des séquences de signaux constituant une mélodie. Chacune de ces notes correspondrait ainsi à une protéine visée
Bernard Sorbier
JF Diplômée d’un BTSA Viticulture-Œnologie, je vais poursuivre mon parcours en Licence Professionnelle Agronomie – Transition Agroécologique à partir de la rentrée. Dans ce cadre, je recherche un domaine viticole qui pourrait m’accueillir en alternance, afin de mettre en pratique mes connaissances techniques et d’acquérir une expérience professionnelle enrichissante.
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Après 38 ans chez Groupama, dont 10 à négocier la vente d’immeubles sur 14 départements, je reviens à mes racines : le vin, les terroirs, les rencontres, et tout ce que cette filière a de vivant, d’authentique et d’exigeant.
Diplômée du Certificat d’Attachée Commerciale en Vins et Spiritueux à l’Université du Vin de Suze-la-Rousse, je suis prête à arpenter salons, caveaux, restaurants et points de vente pour faire découvrir des cuvées qui me parlent , et faire parler d’elles.
La force de mon métier : créer du lien, écouter, convaincre sans forcer, fidéliser sans lasser. J’ai le contact facile, l’énergie communicative et ce petit supplément d’âme qui donne envie d’ouvrir une bouteille pour fêter une signature.
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